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Premier gain de marché public pour Paprec en Espagne

Premier gain de marché public pour Paprec en espagne

Après l'ouverture de plusieurs bureaux, le rachat de deux entreprises, Grupo Paprec, en Espagne, vit une grande première : le gain d'un marché public.

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Ça y est ! Grupo Paprec peut désormais être considéré comme un acteur à part entière sur le marché espagnol. En effet, le rite de passage est le gain d’un marché public. Courant septembre, le groupe s’est ainsi vu attribuer le marché du transport et de l’élimination des refus de tri du TMB (Tri mécano-biologique) des déchets urbains du syndicat de communes de la province de Castellon, situé au nord de Valence. Ce syndicat, composé de 46 municipalités, compte 340 000 habitants. Les refus de tri de ce TMB représentent près de 90 000 tonnes par an. Le contrat, d’une durée de trois ans renouvelables deux fois un an, représente un chiffre d’affaires annuel de presque cinq millions d’euros. « Cela a été une réelle réussite collective : postuler à ce type de marchés nécessite de maîtriser des procédures européennes assez complexes. Tout le monde s’y est mis ! », constate Sylvain Cortes, directeur général Grupo Paprec.

Des investissements sur l'ISDND 

Les déchets ultimes collectés seront envoyés à Recimed, l'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) acquise en mai par le groupe. « Cette installation a reçu le feu vert pour 250 000 tonnes par an. Ce contrat confirme le plan de développement que nous avons pour cet exutoire » décrypte Benjamin Lecendrier, chargé de mission en Espagne. Et valide les premiers investissements réalisés sur cette agence. En effet, le site a été remis en ordre, nettoyé et rangé. Il est désormais en voie d'équipement pour la lutte contre les incendies, aux normes du pays et surtout aux normes « Paprec » ! L’unité de traitement des biogaz va être revue, une vieille maison de berger attenante au site va être transformée en maison de gardien. Quant aux quelque 4 000 oliviers laissés à l’abandon, ils ont été taillés, ont bénéficié d’amendements organiques et surtout « donneront de l’huile d’olive Paprec grâce à un accord passé avec une coopérative locale », se réjouit Benjamin Lecendrier. Autant d’initiatives qui « ont permis de découvrir une équipe locale de qualité, motivée par le regain de dynamisme sur ce site », se réjouit Jorge Tejedo, directeur région Est.

Achat d'une nouvelle ISDND

Autre gain de la rentrée : l’acquisition d’une nouvelle installation de stockage à Oion, au Sud du Pays basque espagnol. Celle-ci, appelée Eco Reinares, fonctionne actuellement en classe 3, donc pour le stockage des déchets inertes. Les demandes administratives vont être initiées pour passer en classe 2, les déchets non dangereux. Ce site de cinq hectares aurait alors une capacité de stockage de deux millions de tonnes. Son propriétaire, Javiez Martinez, restera dans l'équipe pour l’exploiter. « Cette installation est une aubaine car, suite à un accident mortel il y a quelques années – un éboulement –, la plupart des installations de stockage de la région ont été fermées. C’est pourtant une région industrielle importante qui connaît une pénurie d’exutoire », décrypte Sylvain Cortes.