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Réponse à Cash : L’industrie bashing, ça suffit !

L’émission Cash Investigation hier soir présentait sur la chaine publique des documents à charge contre Paprec, dans l’intention de dénonçer les conditions de travail dans nos usines à partir de deux caméras cachées dont l’une réalisée pendant trois semaines sur notre site du Rheu, en Ille-et Vilaine. Voici nos réponses.

Une caméra cachée était nécessaire pour pénétrer dans cette usine

FAUX. L’usine du Rheu est ouverte à de très nombreux publics, comme l’essentiel de nos sites. Elle bénéficie d’un parcours pédagogique montrant à toutes et tous les visiteurs l’ensemble de l’usine, y compris le chaine de tri. En 2019, avant la pandémie, 10 000 riverains et scolaires avaient pu constater les conditions de travail et les méthodes de tri. Une salle de classe y est même installée pour leur présenter les métiers du tri.

Par ailleurs, Mme Lucet et ses équipes n’ont pas demandé à voir une seule de nos usines dans le cadre de cette « enquête ».

Enfin, le poste de travail ne concerne que 6% des effectifs du groupe.

 

Paprec recours à l’intérim de façon excessive

FAUX. Notre taux d’intérimaire est de 14% sur nos 12500 salariés, quand notre croissance d’activité annuelle frôle les 25%.

Sur le site du Rheu, l’accroissement d’activité temporaire est dû au surcroit d’activité généré par l’incendie dans un site concurrent, nous avons alors permis à la collectivité de recycler ces déchets sur notre usine le temps que le site soit reconstruit.

Par ailleurs, ces trois dernières années, en plus de la croissance externe du groupe, nous avons créé 2000 emplois en CDI.

 

Les conditions de travail à la chaîne de tri sont scandaleuses

FAUX. Oui, le travail des agents de tri nécessite une bonne condition physique. En revanche, depuis trois décennies que le groupe développe ces activités, des efforts permanents ont été mis sur l’amélioration des conditions de travail. Dans les usines, le tri est de plus en plus automatisé, les agents de tri étant sur la partie finale du procédé destiné à enlever les erreurs de tri des machines.

Nous avons recruté des ergonomes en interne pour étudier et modifier le cas échéant l’ensemble de ces postes de travail afin de limiter les risques de troubles musculosquelettiques. Les cabines de tri des installations modernes comme celles de Trivalo 35 bénéficient ainsi de leurs retours, de systèmes de climatisation, d’isolation phonique, d’aspirateur de poussière… Tous ces sites sont conformes aux recommandations de la CARSAT et au plus haut niveau de ce qui existe en Europe pour notre profession. Nous sommes par ailleurs régulièrement contrôlés par près de 250 inspecteurs du travail.