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Paprec lance la construction d’une unité de revalorisation des déchets ultimes

PAPREC LANCE LA CONSTRUCTION D'UNE UNITÉ DE REVALORISATION DES DÉCHETS ULTIMES

Le 14 septembre 2022, s’est déroulée la pose de la première brique de l’unité de valorisation des déchets ultimes du Syndicat des Portes de Provence située à Malataverne dans le Drôme. La conception, la construction et l’exploitation de cette installation, d’une capacité annuelle de 110 000 tonnes de déchets, appelée SYPROVAL, ont été confiées à Coved Environnement, filiale de Paprec.

 

Née en 2016 à l’initiative du Syndicat des Portes de Provence (SYPP) afin de limiter les déchets enfouis et favoriser le recyclage, l’installation sera en charge de la valorisation et du traitement des déchets ménagers de 210 000 habitants du sud Drôme-Ardèche et du Nord Vaucluse. La collectivité a sélectionné le leader français du recyclage pour la conception, la réalisation, la gestion et la maintenance de ce futur centre de valorisation des déchets. Il est prévu d’y réceptionner les ordures ménagères résiduelles (OMR), les encombrants et les déchets d’activités économiques (DAE), dans l’objectif d’améliorer les quantités de déchets valorisés.

Les travaux, qui ont commencé en avril 2022, devraient être terminés au troisième trimestre 2023. Grâce à cette installation de pointe, ce sont plus de 110 000 tonnes de déchets qui devraient être traitées et 35 000 tonnes de combustible produites. Estimé à 54 millions d’euros, il est financé par le SYPP, en charge du traitement et de la valorisation des déchets de sept intercommunalités entre Drôme, Ardèche et Vaucluse. Alors que les murs en béton du futur bâtiment commencent à s’élever, la collectivité et Paprec, en présence d’élus du territoire et des partenaires, ont posé ce 14 septembre la première brique du projet au cœur du territoire, à Malataverne.

Le rôle de SYPROVAL dans la valorisation des déchets

Cette usine d’un hectare va permettre d’extraire et de valoriser la part des déchets recyclables contenue dans les déchets ultimes. Ici, l’enjeu est de valoriser un maximum le déchet selon sa nature afin de réduire la quantité de déchets allant à l’enfouissement. Cela est possible grâce à l’extraction de la part des matières recyclables (emballages ménagers, acier, aluminium, bois…), l’extraction de la partie énergétique pour produire du combustible de récupération (CSR) et le bioséchage de la fraction fermentescible des résidus ultimes afin de réduire leur part en stockage.

« Cette usine de valorisation des déchets est indispensable avec la volonté actuelle de l’État de réduire la capacité d’enfouissement des déchets. Cet outil de pointe nous permettra de valoriser au mieux les déchets entrants et de produire un combustible solide de récupération pour minimiser le volume de déchets ultimes » confirme Stéphane Leterrier, Directeur général adjoint du groupe Paprec, en charge des grands projets.