Créé il y a un peu plus d'un an, le pôle Paprec Energies poursuit son fort développement. En France, bon nombre d'usines bénéficient de travaux pour que les process soient les plus performants possibles et qu'ils répondent aux nouvelles exigences - notamment environnementales - à venir.
Il s’est fait attendre mais il est enfin entré en service ! Après des travaux de près de 18 mois, le nouveau four haute technologie est en fonction depuis le mois de septembre : un four oscillant offrant un meilleur rendement thermique et ne présentant pas de contrainte de préparation préalable de combustible, en remplacement de la technologie à lit de sable fluidisé.
Cet équipement, qui a un débit de 5,3 T/heure, permet non seulement de valoriser le gisement actuel du Syctom, la collectivité propriétaire de l’usine, soit 25 000 T/an. Mais aussi d’accueillir des déchets tiers à hauteur de 17 400 T/an, notamment ceux issues des contrats en cours, ainsi que les boues et les DASRI. Soit une capacité totale de 42 400 T/an.
Quant à la chaleur produite par l’usine, elle permettra d’alimenter le papetier Essity, situé à quatre kilomètres de là, à hauteur de 70 GW/h.
De fin août à fin octobre, l’usine a fait l’objet d’importants travaux de revamping sur la partie chaudières-four. Dans le cadre du renouvellement du marché d’exploitation – débuté cette année pour une durée de huit ans –, le syndicat Ecovalor (syndicat intercommunal de valorisation des déchets ménagers du Hainaut Valenciennois) a souhaité intervenir sur la partie centrale du process, en particulier la remise à neuf des tubes et leurs protections sur les premiers parcours des trois chaudières : pose d’un alliage noble (inconel) sur la partie haute des tubes ; et, sur la partie basse, mise en place de briques en carbure de silicium nitrurés (pour éviter l’oxydation et le décrochement de celles-ci).
Ces travaux de chaudronnerie et de fumisterie ont nécessité l’utilisation d’une grue de 250 tonnes pour la partie levage et dépose des panneaux de tubes de la chaudière.
